semaine 7 : finie

une semaine intense
avec une supervision
avec de la pluie
avec des évaluations
avec une expérience scientifique
avec des photos de groupe
avec dissection d'un saumon

et ce n'est rien ! attendez de voir la semaine prochaine !

walking on the snow

randonnée en montagne aujourd'hui
avec une des surfeuse de la semaine passée, nous sommes allées marcher dans le parc Lynn Canyon où il y a un pont suspendu, nous avons pris un sentier et nous sommes montées jusqu'au sommet
sur notre chemin: de la neige (pas partout pas tout le temps, mais juste assez pour qu'on se demande si les pantalons courts et les souliers étaient une bonne idée !)
maintenant je suis vidée
on croyait avoir choisi un petit sentier facile... mais c'était une bonne rando: on a passé 4 heures dans la forêt
mais quelle belle fatigue !

semaine 6 : finie

ouf quelle semaine
terriblement longue (quoi seulement une semaine depuis que je suis allée surfer ?!??!) mais qui a passé si vite (hein ?!?!? il me reste seulement 2 semaines pour tout finir ?!?!)
c'était une semaine à 100 % de prise en charge... wow

camping west coast

du camping west coast
c'est quand la forêt humide rencontre les vagues
quand les verts multicolores flirtent avec la lumière du soleil couchant sur l'océan
quand un arc en ciel triple entoure les silhouettes noires de ces bestioles qui se font flotter sur une planche jusqu'au crépuscule
c'est quand entre deux vagues tu as la visites d'une loutre ou d'un phoque qui te regarde l'air de dire : pff t'as beau te costumer en presque moi t'as quand même besoin d'une planche pour flotter !
c'est aussi quand tu perds du temps à essayer de faire bruler du bois mouillé (on a fini la soirée à 3 dans la tarn2 (une tente pour une personne et demie))

du camping west coast c'est souvent à moins d'une heure de la civilisation, mais on l'oublie parce qu'on ne la voit pas

en faire parti le temps d'une vague

alors voilà
samedi matin les trois filles pas surfeuses que nous étions avons rempli l'auto d'équipement de camping - je suis désormais la gear girl de MEC - c'est tellement facile de camper en auto, pas besoin de peser de transvider de compresser ...toutt fitt !

un petit stop pour ramasser les fameuses planches et les plus que sexy wetsuit chez mother ocean (le mec est prof la semaine et surfeur la fin de semaine... non mais quelle belle vie !) et nous voilà on the road vers les vagues !!

route panoramique sinueuse et ensoleillée
quelques virages plus tard nous arrivons à l'embouchure de la rivière Jordan (là ou la rivière crée les vagues) sous un ciel gris qui se met à nous tomber dessus, mais qui n'efface même pas nos sourires et notre détermination.

premier aspect de la west coast: ensoleillé et ciel gris vont dans la même phrase

le temps d'un pique nique un peu humide et la pluie se fait oublier.

avec nos regard de pros on se choisit une vague
(celle où il n'y a personne... parce qu'on ne veut pas causer d'accident avec notre inexpérience à s'ôter du chemin)

nous avions pris 2 wetsuit en se disant que nous rotationerions.
je suis du premier tour, je saute donc dans le mien... qui vraiment n'est pas facile à enfiler... j'ai des photos pour le prouver
(mais je ne suis pas certaine que je tienne tant que ça à le prouver... si je me souviens du fou rire des filles, je devais avoir l'air folle en pas pour rire, parce qu'elles riaient en ta')

et zou à l'eau.

Bon oubliez les images paradisiaques de malibu, on était sur une plage rocailleuse (c'est un casque de vélo qu'il aurait dû nous louer !) avec des vagues irrégulières.
On s'est fait bercé un bon petit bout et je dois reconnaitre que je n'ai pas trop trop essayé de me mettre debout.

À ma décharge: en choisissant la vague inoccupée, on se doutait un peu qu'elle n'était pas géniale, ceux qui ont vraiment l'oeil (et le pied, et la balance et le courage) étaient tous de l'autre côté

À mon autre décharge QUAND j'arrivais à surfer sur une vague j'étais ben trop contente d'aller vite pour risquer à me lever et à tomber et à boire l'océan.

Parce que de l'océan, j'en ai bu ! Je me suis trouvée ben bonne pendant un bout de temps de ne pas avoir montré le verso de ma planche aux nuages, jusqu'à ce qu'une vague m'attrape par derrière, le temps de remonter à la surface je vois sa suivante qui fonce vers moi, allez hop de retour sur ma planche, celle-ci je la prends de face que je me dit ... quelques glou glou plus tard je reprends mon souffle en me disant que je ne répèterais certainement pas deux fois suite la même erreur alors je me positionne face à la plage et me prépare mentalement à une autre gorgé d'eau salée quand je sens sous moi la vague m'emporter

...

la vitesse, la sensation d'en faire parti, de vouloir que ça dure (et donc l'hésitation à en profiter pour se lever et se retrouver à nouveau entre mer et fond)

wow

ce n'est pas la première fois, mais c'est tout comme... faut vraiment être blasé pour ne pas apprécier !

so west coast

mais qu'est-ce que je venais faire à victoria vous êtes vous peut-être demandé en lisant le précédent message...
Eh bien c'était l'anniversaire de cette amie de Victoria et elle avait lancé l'idée (et l'invitation) de venir la voir et d'aller camper et d'aller faire du surf

oui oui

ALLER FAIRE DU SURF !

alors, pensez bien, j'aurais été un peu idiote de laisser passer ça !

(j'arrête ici pour l'instant, je dois me préparer pour demain alors la suite de mes aventure de campeuse-surfeuse une autre fois)

vendredi 13

premièrement j'ai manqué mon bus le matin

deuxièmement (qui est la conséquence du premièrement) je suis arrivée trop tard pour faire mes photocopies, alors j'ai couru toute la journée! Une chance que j'ai un super maitre associé qui a fait mes photocopies pendant que j'enseignais !!!

troisièmement comme j'avais une supervision je n'ai rien mangé durant la récré parce que je parlais avec elle, presque rien mangé à l'heure du lunch parce que je mangeais avec elle.
Dire que j'étais affamée à la fin de la journée est un euphémisme !

Mardi, j'ai écrit à mon amie de victoria que j'irais passer la fin de semaine chez elle, que je prendrais le gros bateau de 17h et que je serais à victoria à 20h.

quatrièmement je voulais prendre le traversier de 17h, pour ça je devais prendre la 620 qui passe à 16h15, pour ça j'avais le choix entre la c93, la 401 ou la 404, je me suis gourée dans mes horaires, j'ai couru pour attraper un bus qui m'a débarqué 35 minutes trop tôt, j'ai poiroter sous le ciel gris pendant une grosse demi-heure. À cause du trafic on est arrivé jusssssste avant que le gros bateau parte.

Je suis arrivée à victoria à 19h et je me suis rendu compte que j'avais laissée mon carnet d'adresse sur mon bureau à l'école... je saute dans le bus en espérant que mon amie soit chez elle. J'arrive au centre ville à 20h. J'ai le choix entre essayer de me souvenir quel bus m'amène chez elle et comment m'y rendre OU trouver un café internet pour y retrouver son numéro de téléphone. J'ai commencé avec la deuxième option et j'ai bien fait car en moins de cinq minutes j'avais son numéro et j'avais même rendez-vous avec elle au coin de la rue !

pas si mal comme vendredi 13...

semaine 5 : finie

une autre !
et elle a passé vite !

avec en surplus une supervision vendredi, qui s'est super bien déroulée.

Cette semaine je me sentais à ma place

Les journées passaient tellement vite

j'apprends à ralentir, à prendre le temps d'expliquer, à prendre le temps de les laisser comprendre, de les laisser réfléchir, à prendre le temps de leur laisser le temps de lever la main.

je suis allée faire un tour au concours d'art oratoire organisé par canadian parents for french (CPF), j'ai rencontré plein de francophones... et j'ai plein de contacts pour ceux et celles qui voudraient venir travailler (ou faire un stage) sur la côté ouest !

semaine 4 : finie

cette semaine 4 aura été plus longue que les autres ! commencée le 26 mars, elle a été retardée par un congé maladie imprévu, mon retour progressif à l'école de cette semaine la complète.

C'est une étrange semaine, je devrais, selon le petit livre de la parfaite stagiaire de McGill, commencer une prise en charge disons significative, mais j'ai manqué 4 jours d'école, faut donc que je me mette à l'heure, l'enseignant a repris la place qu'il m'avait laissé, et ne savait pas avec certitude quand je reviendrais complètement, il avait donc en plan plusieurs projet. Je suis donc retournée à mon banc d'observation...

En plus c'était une semaine survoltée, 4 jours seulement, une expo au gym (donc pas d'éduc), de la danse carrée, une super température qui fait que les élèves veulent continuellement aller jouer dehors, une journée de pluie qui fait monter l'excitation dans la classe.

Lundi, je n'y suis allée que pour l'après midi
Mardi, je me suis pensée bonne et je me suis pointée pour toute la journée... j'étais claquée, pus d'énergie, pus de patience... pas une bonne idée
Mercredi, j'ai dormi un peu le matin et je suis arrivée avant la récréation
Jeudi, j'ai décidé de passer toute la journée car en après midi, pour terminer la semaine en beauté, on leur présente un film (un épisode de iniminimagimo !!!!!!!! vraiment trop cool ! je ne pensais pas reconnaître les comédiens... j'ai trouvé ça drôle de revoir un épisode - celui d'aladin et la lampe magique).
Je m'étais dit "ah, un film, ça va être molo, je vais pouvoir m'asseoir" SAUF que la super ceinture de mon super jean arrivait pile sur mes nouvelles cicatrices***... j'étais tellement inconfortable... je ne savais plus comment m'asseoir !

morale: vive les pantalons avec un élastique à la ceinture !


*** j'ai reçu la facture pour cette charmante opération... comptons nous bipement chanceux d'avoir un service de santé, parce que je n'aurais pas trouvé ça drôle d'avoir à payer ça pour vrai !

sous les applaudissements

retour en classe aujourd'hui... mais de manière progressive... je ne me suis pointée que pour l'après midi. (non mais à choisir, on préfère dormir le matin et travailler l'après midi!)

Je me suis donc tourné les pouces tout l'avant midi, je me suis ensuite gelé le bout du nez à attendre l'autobus (j'ai appris ma leçon, je suis partie 15 minutes à l'avance cette fois - pas question de manquer mon bus ! - mais c'est peut-être un peu beaucoup 15 minutes... surtout quand il ne fait de 3 degré et demi au soleil)

Je suis arrivée quelques minutes avant la cloche du dîner...
le temps de glisser la tête dans l'embrasure de la porte pour déranger un peu la fin de la période (!)

Un élève me voyant a voulu attirer l'attention du prof, mais dans sa subtilité il a surtout attiré l'attention de tous les élèves (mais pas celle du prof !) qui se sont exclamés (presque) en coeur
"madame dulciane !!"
et ne sachant pas quoi dire d'autre, ils ont applaudi...

us et coutumes des tondeurs de gazon

saviez-vous ça vous, qu'en Colombie Britannique, on promène sa tondeuse !
pour passer le temps qui passe pas vite quand tu "convalesces", j'ai fait quelque petites marches autour de ma grosse maison de banlieue.

Eh bien j'y ai vu des monsieurs qui promenaient leur tondeuse !
Ils marchent sur le bord de la rue (il n'y a pas de trottoirs) te saluent.
Je n'ai pas osé en suivre un pour voir où il allait, mais j'ai des hypothèses:

1. Après avoir tondu la cour arrière, au lieu de passer par la maison (et salir le beau tapis que madame vient d'aspirer), monsieur fait le tour du bloc pour pouvoir tondre le petit bout de terrain qui se trouve à côté du garage. Notez qu'il devra refaire le tour du bloc pour ranger la tondeuse dans la cour arrière.
2. C'est un système coopératif, une tondeuse pour tout le voisinage, on se l'emprunte, chacun son tour peut tondre son gazon, faut simplement réserver ... et aller chercher la dite tondeuse chez un de ses voisins.
3. Si les tondeuses étaient neuves j'aurais pu croire que c'était pour se pavaner, mais manifestement ce ne sont pas des tondeuses de la dernière pluie.

On pourrait croire que c'est une tâche typiquement masculine, c'est ce que je croyais car je n'avais vu que des monsieurs (j'en ai vu des grands en jogging et en running et des petits asiatiques à qui le manche de la tondeuse arrivait environ à la hauteur des sourcils, des bedonnants, des vieux ... mais pas de jeunes au torse nu, aux muscles taillés au couteau et à la peu luisante de sueur... ouan c'est juste dans beautés désespérées qu'on voit ça !)

MAIS hier, alors que j'étais assise au soleil sur une chaise longue à lire (non mais il faut quand même des avantages à être en convalescence !!) j'ai vu un femme traîner sa tondeuse...
(j'entends les machos qui se disent "pff c'est pas une job pour les fillettes, une tondeuse, ça se pousse !")
... traîner donc car... oui oui elle était à bicyclette !!!
Et un vélo pas pichou pantoute (clin d'oeil aux fans de 2f4r de la Californie) avec des vêtements pas pichou pantoute non plus et une tondeuse en remorque !!!

Alors je ne sais pas quoi penser de tout ça
J'ai bien hâte d'avoir autre chose à faire que d'étudier les us des coutumes des tondeurs de gazon de Steveston